Voiture sport et cartes de crédit

Je me souviens de l’époque où notre gars a obtenu son premier vrai emploi bien rémunéré. C’était quelques mois après avoir terminé sa formation professionnelle. Il habitait à la maison, avait de l’argent dans son compte en banque et une carte de crédit bien gérée. 

Peu de temps après, il a décidé de réaliser l’un de ses rêves de jeunesse et de s’acheter une belle petite BMW usagée. Wow ! Quelle voiture fantastique à conduire!

Après l’enthousiasme des premières semaines, il a vite déchanté quand il a compris que son « rêve » lui coûtait une petite fortune en entretien et en réparations, même si le mécano de voitures européennes du coin ne pesait pas trop fort sur le crayon côté facture. La réalité, c’est que les nids de poule de Montréal et les routes du Québec en général, ne font pas bon ménage avec les voitures de sport et leur suspension très sophistiquée.

Pour bien paraître auprès de sa blonde et de ses amis, et afin d’entretenir à la fois la BMW et son statut social de jeune qui réussit, il a commencé à se monter une grande collection de cartes de crédit, l’une servant à payer l’autre à coup de transferts de solde. Ben oui, ça donne quoi rouler dans une voiture sport si tu n’as même plus les moyens de sortir ta blonde au resto et de rejoindre les amis !

Le printemps suivant, moins d’un an après son achat, il a vendu sa BMW à un gars pour qui c’était un rêve de jeunesse, un peu comme lui ! L’émotion que mon gars a ressentie quand il s’est débarrassé de sa voiture fut aussi intense que le jour où il l’avait achetée. La fabuleuse BMW était devenue un véritable gouffre financier et ses cartes de crédit… un trou sans fond.

Ensuite, il a dû consolider ses dettes afin de se libérer de sa collection de cartes de crédit devenue un monstre affamé avec des taux d’intérêt à 19,99 % et plus. Comme on apprend souvent de ses erreurs, ces moments difficiles lui ont fait changer radicalement son approche insouciante du crédit. 

Pour son travail, il avait besoin d’une auto. Si ses problèmes lui avaient appris une chose, c’est qu’une voiture économique, fiable et garantie, ça permet de respecter un budget. On évite ainsi de payer pour des réparations imprévues et l’on dit adieu au très coûteux forfait d’assurance « auto sport pour jeune »!

Après avoir été refusé au financement chez un premier concessionnaire à cause de sa cote de crédit « accidentée », il a eu la chance de découvrir un concessionnaire en 2e chance au crédit et de discuter avec une analyste de crédit professionnelle très compréhensive. Il n’était pas le premier gars à faire cette erreur de jeunesse : le coût d’un véhicule, ce n’est pas que l’achat, c’est aussi « combien ça coûte pour le rouler »!

Comme il avait un emploi stable, il s’est rapidement retrouvé derrière le volant d’une jolie Kia Forte EX 2019, avec peu de kilométrage, une garantie Kia, et un financement à un taux raisonnable malgré une 2e chance au crédit.

Bonne route mon gars !

(Ce blogue est inspiré de l’expérience vécue par 2 jeunes, dont mon gars.)

PARTAGER :

Picture of Luc Noiseux

Luc Noiseux

Luc Noiseux est un créateur de contenu chevronné avec plus de 20 ans d'expérience. Diplômé en communications de l'Université d'Ottawa, Luc a orienté sa carrière vers la conception et la production de publicités et de dispositifs numériques. Impliqué dans l'industrie de l'automobile, Luc partage régulièrement ses connaissances au travers de blogues sur ce sujet. Il commente particulièrement le marché du prêt auto comme la 2e chance au crédit et d'autres sujets liés au financement et au monde de l’automobile. Vous pouvez en savoir plus à propos de son parcours professionnel sur son profil LinkedIn.
À suivre

À lire aussi

Les Taux de Prêt Auto en 2e Chance au Crédit

Les taux en 2e chance au crédit

LES TAUX D’INTÉRÊT EN 2e CHANCE AU CRÉDIT DIFFÈRENT POUR CHAQUE EMPRUNTEUR. À PARTIR D’UN TAUX DE BASE, DDC CRÉDIT LES CALCULENT SUITE À L’ANALYSE